RechercherĂ©cente : francis ponge, la fin de l'automne commentaire 121 citations « Tout l'automne Ă  la fin n'est plus qu'une tisane froide. » Citation de Francis Ponge ( 1988 Ă  89 ans) ~ Toux ~ Tout ~ Sans ~ Plus ~ Automne ~ Froid « La fonction de l'artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en rĂ©paration le monde, par fragments, comme il lui vient. » RechercherĂ©cente : francis ponge la fin de l'automne analyse 121 citations « Tout l'automne Ă  la fin n'est plus qu'une tisane froide. » Citation de Francis Ponge ( 1988 Ă  89 ans) ~ Toux ~ Tout ~ Sans ~ Plus ~ Automne ~ Froid « La fonction de l'artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en rĂ©paration le monde, par fragments, comme il lui vient. » Citation de Lafin de l'automne, poĂšme de Francis Ponge (1899-1998) La fin de l'automne. Tout l'automne Ă  la fin n'est plus qu'une tisane froide. Les feuilles mortes de toutes essences macĂšrent dans la pluie. Pas de fermentation, de crĂ©ation d'alcool : il faut attendre jusqu'au printemps l'effet d'une application de compresses sur une jambe de bois. LaBougie, L’Baie, L’huĂźtre, Contre-allĂ©es de Mer, Faune et Flore, La Fin de L’Automne. Francis Ponge Le Contumax pris des choses : rĂ©sumĂ© et analyse · Fichier PDF « Le Pain » – Francis Ponge C’est en 1942 que Ponge depuis peu arrivĂ© Ă  Lyon et cĂŽtoyant de mitoyen les milieux de la RĂ©sistance renlimitrophe les intellectuels de son Ă©poque : Paulhan Camus Aragon etc Lors de sĂ©quence4 : Ponge la fin de l'automne la fin de l'automne lecture analytique le poĂšme, second du recueil aprĂšs la pluie, entre dans un cycle qui tourne autour de l’élĂ©ment liquide. Vay Nhanh Fast Money. PremiĂšre partie NĂ© Ă  Montpellier en 1899, Francis Ponge est issu d’une famille protestante. Il fait des Ă©tudes brillantes avant de se prĂ©senter au concours de l’École Normale SupĂ©rieure oĂč il Ă©chouera Ă  l’oral. Francis Ponge se dit lui-mĂȘme de la gĂ©nĂ©ration surrĂ©aliste. A la fin de la premiĂšre guerre mondiale, il adhĂšre au parti socialiste et entre chez Gallimard suite Ă  sa rencontre avec Paulhan. En 1926, il publie Douze Petits Écrits que l’on peut dĂ©finir comme le fondement de sa poĂ©tique. L’auteur joue avec les formes dĂ©jĂ  consacrĂ©es de la littĂ©rature telles que la satire ou l’apologue. En 1937, il entre au Parti Communiste Français et en 1942, il publie Le Parti Pris des Choses qui marque son entrĂ©e dans le monde littĂ©raire. Il dira plus tard de ce recueil C’est le livre de moi qui m’a fait connaĂźtre un peu.. Il quitte le PCF en 1947. Il publie ProĂȘmes en 1948, La Seine en 1950, La Rage de l’Expression en 1952, Le Soleil placĂ© en abĂźme en 1954, Pour un Malherbe en 1965 ainsi que divers textes sur la peinture. Il Ă©crira jusqu’à sa mort, expliquant sa recherche de l’épaisseur des mots et son approche de la littĂ©rature, sa maniĂšre d’écrire que l’on retrouve dans La Fabrique du PrĂ© 1971. Il meurt Ă  Bar-sur-Loup le 6 aoĂ»t 1988. Les tires des poĂšmes, me font penser a des ouvrages monographiques c'est-Ă -dire Ă©crit par un auteur et qui fait l'Ă©tat de connaissances Ă  un moment prĂ©cis sur un sujet dĂ©limitĂ©; des ouvrages de littĂ©rature qui reposent sur l'imagination et prennent divers genre exles recueils de poĂ©sies;les ouvrages documentaire qui sont fondĂ©s sur la description de la rĂ©alitĂ© et leur contenu est objectif; un dictionnaire. Les diffĂ©rents thĂšmes sont des espĂšces de la faune la plus courante la Crevette, le Papillon, Escargots, l’HuĂźtre, Notes pour un coquillage, des minĂ©raux le Galet, des objets fabriquĂ©s par l’homme le Cageot, la Bougie, des comestibles le Pain l’Orange, des phĂ©nomĂšnes naturels Pluie, le Cycle des saisons mais aussi des lieux familiers le Restaurant Lemeunier rue de la ChaussĂ©e-d’Antin, les Trois Boutiques, Seine n° ou des attitudes humaines caractĂ©ristiques la Jeune MĂšre, le Gymnaste. objets naturels ou ordinaires, et dĂ©libĂ©rĂ©ment antipoĂ©tiques, comme la Mousse , la Cigarette , le Cageot , que des phĂ©nomĂšnes physiques le Cycle des saisons ou des ĂȘtres humains figĂ©s en stĂ©rĂ©otypes la Jeune MĂšre , le Gymnaste . Ce recueil va donc parler d'objets poĂ©tiques crĂ©es, d'objets poĂ©tiques de consommation et d'objets poĂ©tiques de la nature. 4 Oui, les tires sont bien choisis par rapport Ă  leur contenu. 5 Le Parti pris des choses tente de rendre compte des objets de la maniĂšre la plus prĂ©cise et la plus rigoureuse possible, cherchant en particulier Ă  exprimer leurs qualitĂ©s caractĂ©ristiques. Ce compte rendu porte sur les qualitĂ©s physiques de l'objet Ponge recourt volontiers au vocabulaire technique des sciences expĂ©rimentales. Il construit des “dĂ©finitions-descriptions” de l'objet et consacre son Ă©criture aux “choses” familiĂšres qui nous entourent. Jeux avec la langue, les mots. Dans son projet, Ponge dit que il faut que mon livre remplace 1 le dictionnaire encyclopĂ©dique; 2le dictionnaire Ă©tymologique; 3le dictionnaire des synonymes,etc; 6 toute poĂ©sie lyrique Ă  partir de la Nature, des objets,etc.. Il fait des Ă©loges. Le terme proĂȘmes est un mot-valise associant proses te poĂšmes. Il rassemble ses poĂšmes sous le titre de ProĂȘmes , ces travaux Ă  valeur de manifeste ne paraĂźtront en effet qu'en 1948, aprĂšs que Ponge, presque quinquagĂ©naire, exprima son impatience et son mĂ©contentement dans des termes extrĂȘmement vifs. Non, je n'ai pas eu l'impression de lire de la poĂ©sie lors de ma premiĂšre lecture. J'avais plutĂŽt l'impression de lire des dĂ©finition, en plus il n'y a pas de vers et parfois ses poĂšmes font plusieurs pages. Francis Ponge pensait que ses poĂšmes pouvaient et devaient ĂȘtre lu comme des fables. Il s'agit pour lui d'explorer la naissance perpĂ©tuelle de la parole, comme objeu contraction d'objet et jeu. Ce concept est illustrĂ© dans la Rage de l'expression, la parole est comme une "obsession", les rĂ©pĂ©titions et les variantes se lisent comme la preuve du mouvement perpĂ©tuel, d'Ă©ternel recommencement tendant Ă  l'infini de l'Ă©criture, montrant ainsi que la crĂ©ation a pour corollaire indispensable le non-achĂšvement. Le matĂ©riau poĂ©tique apparaĂźt donc comme objet de jouissance pour le poĂšte lui-mĂȘme en train d'Ă©crire qu'il appelle l'objoie. Par rapport Ă  ce que j'ai lu, cela signifie que les objets ont une nouvelle dĂ©finition. Le rapport entre l'objet, son nom et du texte Ă©crit prend le nom d'objeu. 6 Les liens perçue entre les poĂšmes sont, des lieux communs par exemple la fleur, qui se limite bien souvent, en poĂ©sie, Ă  une Ă©vocation miĂšvre; l'abolition de la distinction entre le mot et la chose dĂ©signer. Ces courts poĂšmes en prose pleins d'ironie et de pittoresque comportent toujours une prosodie cachĂ©e, rimes internes, rythmes qui accompagnent l'objet. 7 Pour moi, le titre du recueil signifie parvenir Ă  une leçon c'est-Ă -dire avoir une leçon de choses et une fable. Un parti pris est une opinion prĂ©conçue souvent due Ă  l'Ă©ducation et non Ă  une observation impartiale des faits,dĂ©cision inflexible, prĂ©jugĂ©. Une leçon de chose est un procĂ©dĂ© d'enseignement. 8 Le ready made est dans les arts plastiques un objet pris au hasard et prĂ©sentĂ© comme Ɠuvre d'art. L'Ă©dition Folioplus a choisi d’illustrer sa premiĂšre de couverture avec Le balai de R. Chaissac par pur hasard. DeuxiĂšme partie 1 Oui, il est seulement question des mĂ»res dans ce poĂšme car le poĂšme refigure l'objet ainsi que son rapport intĂ©rieur/extĂ©rieur. Il le nomme d'abord puis le dĂ©finit. goutte d'encre dĂ©crit le peu d'encre qui parsĂšme l'image du poĂšme. A propos de l'orange, il Ă©voque la lanterne vĂ©nitienne des saveurs. À l'aide de mĂ©taphores, comparaisons, le poĂšte tente de restituer aux objets leur entiĂšre originalitĂ©. En effet, certaines choses ne sont plus perçues qu'Ă  travers le filtre des lieux communs par exemple la fleur, qui se limite bien souvent, en poĂ©sie, Ă  une Ă©vocation miĂšvre. C'est par un effet de surprise que le poĂšte entend renouveler notre perception du monde. Le papillon se fait ainsi lampiste, la fleur est une tasse mal lavĂ©e ou une lampe. Le papillon est Ă©galement un minuscule voilier des airs malmenĂ© par le vent ou mĂȘme une allumette volante. Il crĂ©e ses propres objets poĂ©tiques poĂ©sie du cageot, paradoxale; poĂ©sie des objets de consommation le pain; poĂ©sie de la nature enfin, dans ce qu'elle a de plus concret. 2 - La pluie MĂ©canisme compliquĂ©, comparĂ©e Ă  une horlogerie dont le ressort est la pesanteur d'une masse donnĂ©e de vapeur e prĂ©cipitation, la pluie est dĂ©crite comme une machinerie dans des termes techniques qui en fait un poĂšme objectif. Il y a des prĂ©cisions topographiques comme au centre, a peu de distance des murs de droite et de gauche, ici, lĂ , sur des tringles, sur les accoudoirs de la fenĂȘtres... des prĂ©cisions gĂ©omĂ©triques comme un fin rideau discontinu, fraction intense du mĂ©tĂ©ore pur, berlingots convexe... Or toute cette description relĂšve d 'un sujet qu'on peut voir dĂšs le dĂ©but du poĂšme La pluie, dans la cour oĂč je la regarde tomber, descend Ă  des allures trĂšs diverse. L'objet-pluie se retrouve rapporter au caractĂ©ristique d'un sujet humain. L’huĂźtre description complĂšte en rĂ©fĂ©rence Ă  un galet, accumulation de comparatifs ; dĂ©couverte sensorielle taille, toucher, aspect. Description extĂ©rieure assez nĂ©gative quasi laideur de l’huĂźtre ; allitĂ©ration en G, en R ; comparaison avec un galet; hostilitĂ©, adverbe opiniĂątrement ; oxymore brillament blanchĂątre , qui insiste sur la dualitĂ© de l’huĂźtre + ironie, pĂ©joratif. - Dans Le mollusque, la dĂ©finition proposĂ©e est Le mollusque est un ĂȘtre-presque une qualitĂ©. Il n'a pas besoin de charpente mais seulement d'un rempart, quelque chose comme la couleur dans le tube. ; Ce n'est donc pas seulement un crachat, mais une rĂ©alitĂ© des plus prĂ©cieuses. Le mollusque est douĂ©e d'une Ă©nergie puissante Ă  se renfermer.... Non, ce n'est pas celle que j'aurai proposĂ©e car celle ci est beaucoup plus dĂ©taillĂ©. Je l'aurai simplement dĂ©finit en disant que le mollusque est un animal invertĂ©brĂ© au corps mou, souvent pourvu d'une coquille comme l’escargot par exemple ou ,que c'est une personne molle sans aucune Ă©nergie. Ponge pose explicitement l'analogie avec les paroles humaines dans ce poĂšme. Il exprime les qualitĂ©s physique et linguistique du mot, il veut nous rendre compte de sa beautĂ©. - Dans Le galet, on parle de la perfection du galet en ce moment jusqu'Ă  l'histoire de la pierre depuis son origine volcanique. Pour le temps Qu'on ne me reproche pas en cette matiĂšre de remonter plus loin mĂȘme que le dĂ©luge. c'est-Ă -dire retourner encore plus dans le passĂ©; aprĂšs une pĂ©riode de torsionsc'est-Ă -dire le temps que sa a mis pour se dĂ©former; Telle est aujourd'hui l'apparence du globe cela signifie que on connaĂźt maintenant la nouvelle apparence de la pierre soit le galet... Pour la vie Toute la gloire et toute l'existence, tout ce qui fait voir et tout ce qui fait vivre, la vie fait voir aussitĂŽt qu'elle n'a rien de commun avec elle.... Pour la mort dĂ©couvre le pĂ©trin affreux d'un lit de mort; conserve un public et des objets, morts ou sur le point de l'ĂȘtre; un pareil sacrifice, l'expulsion de la vie; un effet brisant; Lui mort et elle chaotique; la grandeur morte... Dans La bougie, l'obscuritĂ© fait penser au conflit entre la vie et la mort. La bougie a Ă©tĂ© inventĂ©e au milieu du Moyen Âge. Pour le temps La nuit; dĂ©compose; brĂ»lĂ©s aussitĂŽt ou vannĂ©s dans la bagarre. Pour la vie ravive une plante signifie la rafraĂźchie. Pour la mort La bougie s'inclinant dans son assiette et se noie dans son aliment signifie la mort de la flamme; la nuit donne une forme de danger. Dans Le pain dans la vie elle s'est façonnĂ©e en vallĂ©es, crĂȘtes, ondulations, crevasses...; dans la mort couche ses feux; Lorsque le pan rassit ces fleurs fanent et se rĂ©trĂ©cissent elles se dĂ©tachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable...; brisons-la - Dans le Le pain, Ponge prĂ©sente le pain comme s’il s’agissait de la Terre que l’on examinait de plus ou moins loin. Le pain est comparĂ© Ă  la Terre. La surface du pain est dĂ©crite comme la gĂ©ographie physique de la Terre. Pour Ă©voquer le pain on parle de chaine de montagnes et des types de reliefs. Il y a un champs lexical du relief vallĂ©es , crĂȘtes , crevasse . Il y a Ă©galement une rĂ©fĂ©rence Ă  un sous-sol. lumiĂšre qui couche ses feux signifie le soleil qui se couche. La mie est dĂ©crite comme un vĂ©gĂ©tal et animal Ă©ponge animal mais aspect vĂ©gĂ©tal marin. On nous dĂ©crit le processus de fabrication du pain = crĂ©ation de la Terre avec four stellaire qui renvoie aux Ă©toiles et donne une dimension cosmique. La dimension cosmique revient avec façonnĂ©e en vallĂ©es, crĂȘtes , et lumiĂšre.... Dans L'huĂźtre, il y a une façon de voir et de dire le monde. cieux d’en dessus, des cieux d’en dessous, du firmament, nous montre qu'il s’agit du cosmos. On peut Ă©galement voir l’expression tout un monde. - Dans Escargots, des passages passent du concret Ă  l'abstrait, ils passent de l'objectif au subjectif, de l'abstrait Ă  l'objet et du physique au moral qui donnent l'intervention d'un je qui prend appuie sur un jeu de mots comme avec un Ă©lĂ©ment passif, un Ă©lĂ©ment actif,le passif baignant Ă  la fois et nourrissant l'actif. On peut Ă©galement trouver un jeu sur l'homonymie comme et de recoller au sol oĂč le sort. Dans La fin de l'automne, on trouve un mot valise, un nĂ©ologisme amphibiguitĂ© et grenouillerie pour unir le sens, la signification de l'automne. Dans le pain il y a Ă©galement un jeu de mots, ex brisons-la , stellaire , merveilleuse , amorphe ,
 3 Le papillon s'apparente Ă  une fable aprĂšs la dĂ©finition-description , le poĂšte, en tire, de la rencontre entre l'objet et les mots de l'objet, une morale qui est aussi une leçon rhĂ©torique. Le Parti pris des choses cĂ©lĂšbre avec humour le monde muet auquel il rend la parole . La description du papillon est plutĂŽt construite qu’empruntĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© tĂȘte noire; corps amaigri;ailes flamboyantes. Oui, j'ai lu d'autre poĂšme qui me faisait penser Ă  des fables comme La mousse, La cigarette, Le cageot. 4 Dans La crevette, on peut voir que s'est un narrateur qui parle puisqu'on trouve je parlais; Admettons-le ce qui nous le prouve. La crevette est reprĂ©sentĂ©e comme un ĂȘtre vivant. Dans La cigarette, on ne retrouve pas un je comme dans La crevette, mais seulement un Rendons qui ne nous dis pas combien de personnes parlent. Dans Le pain, le poĂšte veut faire un poĂšme sans lyrisme. Pas de je . On a en effet l’impression que le poĂšte ne s’implique pas dans le poĂšme. Le narrateur est prĂ©sent Ă  certains endroits ex brisons-la . Dans De l'eau, le narrateur est prĂ©sent plus bas que moi; que je la regarde sans que j'y puisse grand chose; elle m'Ă©chappe... Dans la derniĂšre partie de Le galet, le narrateur est Ă©galement prĂ©sent Je; me donne; mes critiques. 5 Ponge a crĂ©e se recueil en ayant pour objectif le fait que son recueil remplacerai les dictionnaires et mĂȘme les encyclopĂ©dies Trop heureux seulement d'avoir pour ces dĂ©buts su choisir le galet. Articles rĂ©cents Commentaires Notes Citation Audio VidĂ©o Top 10 MOSAÏQUE ICONOGRAPHIQUE DU JOUR ARTICLES RECENTS Ou bien, Tirez un article Ă  la roulette Catherine Millet et Emma Becker nos vies sexuelles RentrĂ©e littĂ©raire 2022 Par Albert Gauvin - - 25 aoĂ»t 2022 - SUR DES OEUVRES DE TIERS - L’une, Catherine Millet, est nĂ©e en 1948, dirige la revue art press, est devenue Ă©crivain — et cĂ©lĂšbre — en publiant en 2001 La vie sexuelle de Catherine M.,... Martin Heidegger. 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"Les Ă©tats physiques"."Un corps ouvert complĂštement habitĂ© par un bourdonnement continu." "Un cri permanent". Klarskovgaard. 2. La bibliothĂšque. La question du style Avec la voix de Louis Ferdinand CĂ©line."Le roman n’a plus la mission qu’il avait"."Se mesurer Ă  l’essence mĂȘme de la paranoĂŻa"."La lutte Ă  mort va ĂȘtre entre l’écrivain et les medias". CĂ©line et l’édition. VIDEO A LA UNE Graal, un film de Galabov et Sophie Zhang, 2022. Philippe Sollers GRAAL Musique Bach, Suites pour violoncelle Pablo Cazals ; Toccata et fugue en rĂ© mineur Marie-Claire Alain ; Magnificat en mi bĂ©mol majeur, BWV 243a Sir Eliot Gardiner Mozart, Quintette en sol mineur KV 516 Amadeus Quartet. Extraits des films North by northwest La mort aux trousses, d’Alfred Hitchcock. 1959. The Sword of doom Le Sabre du mal, de Kihachi Okamoro 1966. GRAAL SUR passages du roman sont repris dans le numĂ©ro 148 de L’Infini Printemps 2022. VARIATION SPIRALE Le motif spirale chez Louise Bourgeois*, 1911 Paris – 2010 New York le livre sur La spirale est un motif rĂ©current dans l'Ɠuvre de Louise Bourgeois, qu'il s'agisse de ses sculptures, de ses peintures ou de ses dessins, depuis les annĂ©es 50 jusqu'Ă  2010, annĂ©e de sa mort. * Grand Prix National de Sculpture du gouvernement Français en 1991; MĂ©daille nationale des arts, prĂ©sentĂ© par le prĂ©sident Bill Clinton en 1997; le premier prix pour l’ensemble de ses rĂ©alisations dĂ©cernĂ© par l’International Sculpture Center de Washington, DC; et son Ă©lection en tant que membre de l’AcadĂ©mie amĂ©ricaine des arts et des sciences. En 1993, elle est choisie pour reprĂ©senter les États-Unis Ă  la Biennale de Venise. Son travail apparaĂźt dans les collections musĂ©ales les plus importantes du monde entier et a fait l’objet de plusieurs grandes rĂ©trospectives itinĂ©rantes organisĂ©es par la Tate Modern, Londres, le Centre Georges Pompidou, Paris, le Brooklyn Museum et le Kunstverein, Francfort.* Du chaos Ă  la spirale Voir article Ressources â–ș Citations et proverbes â–ș vous ĂȘtes ici Citations et proverbes15 citations choisies sur l’automne🍂 Il succĂšde Ă  l’étĂ© et prĂ©cĂšde l’hiver mais l’automne n’est pas une saison comme les autres. Il nous offre des paysages magnifiques, des couleurs chatoyantes, plĂ©thore de feuilles mortes et aliments dĂ©licieux. Source d’inspiration de nombreux poĂštes, l’automne est perçu comme le temps du bonheur tranquille et de la mĂ©lancolie crĂ©atrice mais aussi comme un moment propice Ă  l’ennui et Ă  la tristesse. Beaucoup Ă©changeraient bien un automne contre une seule journĂ©e de printemps
 Retrouvez 15 citations des auteurs sur ces trois mois envoĂ»tants.→ Retrouvez d’autres citations Ă  thĂšmes ! → 20 citations sur les vacances. – 15 citations sur l’hiver, le printemps et l’étĂ©. – Les mois de l’annĂ©e.📃 Liste des citations utilisĂ©es dans la vidĂ©o Automne. Le post-scriptum du soleil.Pierre VĂ©ron, Le Carnaval du dictionnaire, 1874L’automne est une demeure d’or et de pluie, Dans ses Ă©tages transparents des corbeaux crient DĂ©jĂ  derriĂšre les troncs gorgĂ©s d’eau, la neige Emplit l’air d’une odeur lĂ©gĂšre de feux d’herbe.Jacques Chessex, Batailles dans l’air, 1957-1959L’automne est un andante mĂ©lancolique et gracieux qui prĂ©pare admirablement le solennel adagio de l’hiver.George Sand, François le Champi, 1848L’automne raconte Ă  la terre les feuilles qu’elle a prĂȘtĂ©es Ă  l’étĂ©.Georg Christoph Lichtenberg, Aphorismes, 1800-1806À l’automne des saisons, ce sont les feuilles qui meurent. À l’automne de la vie, ce sont nos souvenirs.Flor Des Dunes, Et les Feuilles tombent, 1995L’automne, c’est cousu de moments de grĂące, qui ne durent pas.Janine Boissard, La Maison des enfants, 2000L’automne a beau se parer, comme une vieille coquette, s’orner de feuillages pourpres ou mordorĂ©s, il n’est que leurre et trompe-l’Ɠil.Harry Bernard, Juana, mon aimĂ©e, 1931Et que j’aime ĂŽ saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et la forĂȘt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille Ă  feuille.Guillaume Apollinaire, Automne malade », in Alcools, 1913L’automne est une saison sage et de bon conseil.FĂ©lix-Antoine Savard, La Minuit, 1948À l’automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons.Patrick SĂ©bastien, Carnet de Notes, 2001Tout l’automne Ă  la fin n’est plus qu’une tisane froide.Francis Ponge, Fin de l’automne », in Le Parti pris des choses, 1942Pourquoi moi ? doit se dire en tombant la premiĂšre feuille qu’un arbre lĂąche Ă  l’automne.GrĂ©goire Lacroix, Les Euphorismes de GrĂ©goire, 2007C’est l’automne, la saison oĂč, sous un soleil refroidi, chacun recueille ce qu’il a semĂ©.Maurice BarrĂšs, La Colline inspirĂ©e, 1913En automne, je rĂ©coltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin.Gibran Khalil GibranL’automne, l’automne merveilleux, mĂȘlait son or et sa pourpre aux derniĂšres verdures restĂ©es vives, comme si des gouttes de soleil fondu avaient coulĂ© du ciel dans l’épaisseur des bois.Guy de Maupassant, Contes de la bĂ©casse, 1883➕ 5 citations supplĂ©mentaires
Les sanglots longs Des violons de l’automne Bercent mon cƓur D’une langueur monotone.Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866L’automne de la vie ne recueille que ce que chaque jour a semĂ©.Alphonse Joseph Auguste Gratry, Logique, 1855Il y a quelque chose du printemps dans l’automne, et les derniers parfums de l’annĂ©e ressemblent parfois Ă  ses premiĂšres Ă©manations.Alexandre Dumas pĂšre, Pauline, 1838Les arbres jettent l’or de leurs feuilles par les fenĂȘtres de l’automne.Sylvain Tesson, Dans les ForĂȘts de SibĂ©rie, 2011Oh l’automne l’automne a fait mourir l’étĂ© Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises.Guillaume Apollinaire, Automne malade », in Alcools, 1913Articles connexes Ressources » Citations et proverbes. LumiĂšre sur les mois de l’annĂ©e. – Le calendrier. [đŸ“œ VidĂ©os choisies] Citations Ă  thĂšmes. l’automne ; l’hiver ; le printemps ; l’étĂ© ; la langue française ; le livre ; l’amour ; l’amitiĂ© ; la musique ; la fĂȘte de NoĂ«l. 15 citations pour sa source d’inspiration. – 20 citations pour positiver. Citations illustrĂ©es. Comment utiliser les citations ? Espace des Citations. Vocabulaire français thĂ©matique » Les vĂȘtements d’hiver. – C’est NoĂ«l. Proverbes français expliquĂ©s. 🧭 Mini-guides pĂ©dagogiques Visiter un musĂ©e. – Visiter un chĂąteau. – Visiter une cathĂ©drale. – Visiter un de livresRecherche sur le site La fin de l'automne . . Tout l’automne Ă  la fin n'est plus qu’une tisane froide. Les feuilles mortes de toutes essences macĂšrent dans la pluie. Pas de fermentation, de crĂ©ation d'alcool; il faut attendre jusqu'au printemps l’effet d’une application de compresses sur une jambe de bois1. . . Le dĂ©pouillement se fait en dĂ©sordre. Toutes les portes de la salle de scrutin s’ouvrent et se ferment, claquant violemment. Au panier, au panier! La Nature dĂ©chire ses manuscrits, dĂ©molit sa bibliothĂšque, gaule rageusement ses derniers fruits. . . Puis elle se lĂšve brusquement de sa table de travail. Sa stature aussitĂŽt paraĂźt immense. DĂ©coiffĂ©e, elle a la tĂȘte dans la brume. Les bras ballants, elle aspire avec dĂ©lices le vent glacĂ© qui lui rafraĂźchit les idĂ©es. Les jours sont courts, la nuit tombe vite, le comique perd ses droits. . . La terre dans les airs parmi les autres astres reprend son air sĂ©rieux. Sa partie Ă©clairĂ©e est plus Ă©troite, infiltrĂ©e de vallĂ©es d’ombres. Ses chaussures, comme celles d’un vagabond, s’imprĂšgnent d’eau et font de la musique. . . Dans cette grenouillerie2, cette amphibiguĂŻtĂ©3 salubre, tout reprend forces, saute de pierre en pierre et change de prĂ©. Les ruisseaux se multiplient. . . VoilĂ  ce qui s’appelle un beau nettoyage, et qui ne respecte pas les conventions! HabillĂ© comme nu, trempĂ© jusqu’aux os. . . Et puis cela dure, ne sĂšche pas tout de suite. Trois mois de rĂ©flexion salutaire dans cet Ă©tat; sans rĂ©action vasculaire, sans peignoir ni gant de crin. Mais sa forte constitution y rĂ©siste. . . Aussi, lorsque les petits bourgeons recommencent Ă  pointer, savent-ils ce qu’ils font et de quoi il retourne, – et s’ils se montrent avec prĂ©caution, gourds et rougeauds, c’est de connaissance de cause. . . Mais lĂ  commence une autre histoire, qui dĂ©pend peut-ĂȘtre mais n’a pas l’odeur de la rĂšgle noire qui va me servir Ă  tirer mon trait sous celle-ci. Ultima modifica Guernes Sab, 06/01/2018 - 2137 traduzione in ItalianoItaliano La fine dell'autunno . . Tutto l’autunno infine non Ăš che una tisana fredda. Le foglie morte d’ogni arbusto macerano nella pioggia. Non c’ù fermentazione, nĂ© formazione d’alcol; bisogna attendere fino a primavera l’effetto di unapplicazione di compresse su una gamba di legno.. . Lo spoglio avviene in disordine. Tutte le porte della sala dello scrutinio s’aprono e si chiudono, sbattono violentemente. Scartare, scartare! La Natura straccia i suoi manoscritti, demolisce la sua biblioteca, rabbiosamente butta giĂč i suoi ultimi frutti.. . Poi si alza sgarbatamente dal suo scrittoio. La sua statura di botto appare immensa. Spettinata, ha la testa nella nebbia. Le braccia ciondoloni, aspira deliziata il vento gelido che le rinfresca le idee. I giorni sono brevi, la notte scende lesta, la comicitĂ  perde i suoi diritti.. . La terra per aria fra gli altri astri riprende la sua aria seria. Il suo lato illuminato Ăš piĂč stretto, solcato da valli d’ombra. Le sue scarpe, come quelle di un vagabondo, s’inzuppano d’acqua e producono musica.. . In questo ranocchioso pantano, in quest’anfibiguitĂ  salubre, tutto riacquista forza, salta di sasso in sasso e cambia di prato. Si moltiplicano i rigagnoli.. . Questa sĂŹ che si chiama una bella ripulita e che non rispetta le convenzioni! Vestiti come nudi, zuppi fino all’osso.. . E poi tutto questo dura, non asciuga in un momento. Tre mesi di salutare riflessione in questo stato; senza reazione vascolare, senza accappatoio nĂ© guanto di crine. Ma la sua forte costituzione non s’arrende.. . CosĂŹ, quando le piccole gemme ricominciano a far capolino, sanno quello che fanno e di cosa si tratta, - e se si mostrano con prudenza, turgide e rubizze, Ăš con cognizione di causa.. . Ma lĂŹ comincia un’altra storia, che forse Ăš collegata, ma non ha lo stesso odore del righello nero che mi servirĂ  a tirare il tratto qui Aggiunto su richiesta di Guernes cop. Folio PoĂ©sie ! Par quelle magie manifeste-t-elle sa puissance ? Ses valses prosodiques, le doux Ă©cho de ses vers, lui accordent la mĂȘme origine qu’à la musique ou au chant. CrĂ©ation d’une Ă©lite, dont l’enthousiasme, cette fureur sacrĂ©e au peuple non commun, lui donne des ailes de gĂ©ant, elle est la rĂ©vĂ©lation d’un monde vers lequel seuls les poĂštes s’élĂšvent, mais aussi celle du monde rĂ©el que l’homme mĂ©connaĂźt. C’est avec Le Parti pris des choses, recueil de trente-deux poĂšmes Ă©crits entre 1924 et 1939 et publiĂ© en 1942, que Francis Ponge se fait connaĂźtre comme poĂšte Il me restait vingt minutes par jour, le soir, aprĂšs m’ĂȘtre occupĂ© aussi de ma femme, et avant que le sommeil me tombe dessus 
. La plupart des textes du Parti pris des choses ont Ă©tĂ© Ă©crits pendant les vingt minutes qui me restaient le soir, avant de m’effondrer le soir dans le sommeil, sommeil d’oĂč je ne ressortais que pour me prĂ©cipiter dans le mĂ©tro TĂ©lĂ©graphe et rejoindre la station RĂ©aumur, d’oĂč je sortais pour travailler chez Hachette » Entretiens de Francis Ponge avec Philippe Sollers, p. 77-78 L’oeuvre de Francis Ponge constitue un reflet de toutes les interrogations du XXe siĂšcle sur l’art y convergent en effet les plus vigoureuses remises en cause et les rĂ©flexions les plus radicales sur les conditions de sa possibilitĂ©. Etranger Ă  tout courant poĂ©tique, Francis Ponge en inaugure un Ă  lui seul, aux antipodes de la poĂ©sie traditionnelle. Selon lui, le poĂšte a le tort d’utiliser les choses en les arrangeant, en les accommodant de maniĂšre Ă  mettre en valeur un mot, un signifiant, une sonoritĂ©, une prosodie classique, en les idĂ©alisant ou au contraire en les effleurant, sans jamais leur ĂȘtre fidĂšle. Il oppose alors de façon radicale les poĂšmes aux choses, en faveur desquelles il se prononce exclusivement. A une poĂ©sie qui se veut une fin en soi, Ponge oppose une crĂ©ation poĂ©tique qui se veut moyen au service d’une fin, d’une nouvelle lecture du monde, plus objective, qui ne tombe pas dans l’écueil de l’anthropomorphisme La pluie, La fin de l’automne, Bords de mer, Un rocher. Il prend donc le parti des choses, celui des rĂ©alitĂ©s naturelles ou artificielles dĂ©laissĂ©es par les poĂštes, dans l’espoir d’une prise de conscience par l’homme de la valeur particuliĂšre des objets domestiquĂ©s, avilis Le cageot, Les plaisirs de la porte, Le morceau de viande, auxquels il ne prĂȘte plus attention, d’une rĂ©conciliation de l’homme avec le rĂ©el, avec sa matĂ©rialitĂ©. Il s’exprime contre les paroles toutes faites, s’interposant entre l’oeil et l’objet, barrant la voie Ă  toute vision qui ne serait pas, comme celle de la sociĂ©tĂ©, utilitariste. Il va donc devoir rĂ©inventer une parole vraie, qui ressemble Ă  la rĂ©alitĂ© physique qu’elle dĂ©signe, qui entre en adĂ©quation avec le monde. Car oĂč commence et oĂč finit la poĂ©sie ? D’oĂč nous vient ce sentiment de beautĂ© poĂ©tique ? Ponge semble nous rĂ©pondre par sa quĂȘte de l’expression la plus juste la beautĂ© d’une parole se rĂ©vĂšle elle-mĂȘme par la jubilation qu’elle provoque l’objoie, par le surplus de sens qu’elle accorde Ă  son objet, par le sentiment d’une perfection dans le relatif qu’elle suscite. Aussi Ponge ne peut-il Ă©puiser les possibilitĂ©s de dĂ©crire une crevette dans tous ses Ă©tats ou un galet Ă  diffĂ©rentes heures de la journĂ©e et des marĂ©es. Il se garde bien d’îter aux choses tout leur mystĂšre
 La nuit parfois ravive une plante singuliĂšre dont la lueur dĂ©compose les chambres meublĂ©es en massifs d’ombres. Sa feuille d’or tient impassible au creux d’une colonnette d’albĂątre par un pĂ©doncule trĂšs noir. Les papillons miteux l’assaillent de prĂ©fĂ©rence Ă  la lune trop haute, qui vaporise les bois. Mais brĂ»lĂ©s aussitĂŽt ou vannĂ©s dans la bagarre, tous frĂ©missent aux bords d’une frĂ©nĂ©sie voisine de la stupeur. Cependant la bougie, par le vacillement des clartĂ©s sur le livre au brusque dĂ©gagement des fumĂ©es originales encourage le lecteur, — puis s’incline sur son assiette et se noie dans son aliment. Je me souviens avoir dĂ©couvert les PiĂšces de Francis Ponge, son autre recueil de ProĂȘmes, en hypokhĂągne, et avoir recopiĂ© et affichĂ© La Bougie sur le placard de ma chambre, de mĂȘme que je la contemplais se noyer dans son aliment tard le soir. Presque vingt ans aprĂšs, en lisant ce recueil, je suis tombĂ©e en arrĂȘt sur ces textes qui redonnent tout leur Ă©clat Ă  ces objets, lieux ou personnes qui semblent anodins, et en particulier sur Pluie, La Fin de l’automne, La Bougie, L’Orange, L’HuĂźtre, Le Pain, Escargots, Le restaurant Lemeunier rue de la chaussĂ©e d’Antin et L’introduction au galet. A dĂ©couvrir absolument en contemplant les choses. Tags Francis Ponge, PoĂ©sie Cet article a Ă©tĂ© postĂ© le Dimanche 28 octobre 2012 Ă  1009 dans ** J'ai beaucoup aimĂ©, Carnet de Lectures, Fictions, LittĂ©rature française, LittĂ©ratures europĂ©ennes. Flux RSS You can skip to the end and leave a response. Pinging is currently not allowed.

la fin de l automne francis ponge